Ta voix s’étouffe en murmure de silence
Les feuilles mortes couvrent tes yeux
Le vent te rappelle des souvenirs gris
La nuit tombe en larmes de pluie
Sur ton corps de porcelaine
Tu te rappelles de l’odeur du rosier sauvage
De tes promenades dans la nuit bleue
Comme dans un jardin d‘étoiles
Tu attendais du mouvement
Qui ne vient toujours pas
Tu regardes une photo aux visages flous
D’un souvenir qui l’ait encore plus
Le ciel s’ennuie habillé de grisaille
Ta maison n’a plus de patrie
Il pleut pour toi là-bas
La lune pleine entre dans ta chambre
Aussi douce qu’une rêverie tiède
Avec ses humeurs de septembre
Tu t’endors au son de ton cœur
En serrant ton oreiller muet