Janvier s’est enveloppé d’un voile de froidure
Tu marches dans la nuit, les yeux vers le ciel
Les flocons délinquants se consolent sur tes lèvres
Pour se réchauffer de moments éphémères
Tes pas s’effritent sur le sol gelé
Comme des traces de bonheur glacé
Ta bouche fait des volutes de brume
Qui s’envolent en mots vaporeux
Tes doigts ont froid
Mais tu dessines sur le givre
Des personnages libres et fous
Dans des paysages blancs de rêves infinis