En avril
Le long hiver sauvage
Empreint de tristesses givrées
Se laisse attendrir par le vent chaud
Le printemps sirupeux nous enveloppe
En avril
Le soleil reprend vie
Tu flaires le renouveau
La neige perd son territoire
Les glaces se bousculent dans la mer
En avril
Tu es assis sur un banc encore humide
Oubliant déjà les froidures d’hier
Ta tête est au dessus des nuages
Et tu rêves de voyages d’été
En avril
Tu respires les premières traces de terre chaude
Ton sang se réveille dans tes veines frêles
Au parfum terreux et d’humus frais
Ton cœur se bouscule
Mais tu attends…